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Police australienne : un intérêt croissant pour la reconnaissance faciale

La police australienne utilise la reconnaissance faciale pour garantir le respect du confinement durant cette pandémie du Covid-19. Outre la pandémie, les forces de police ont exprimé leur intérêt pour l’utilisation de cette technologie. Les défenseurs des droits de l’homme sont en alerte. 

Multiplication des essais

Les deux États les plus peuplés d’Australie testent un logiciel de reconnaissance faciale qui permet à la police de vérifier le respect des confinements durant la pandémie. Les autorités élargissent les essais, ce qui a suscité la controverse chez la grande majorité de la population du pays. Le logiciel utilisé est signé Genvis, une start-up basée à Perth. Cette dernière a développé le logiciel en 2020 avec la police de l’État de Washington pour aider à faire respecter les restrictions de mouvement en cas de pandémie.

Aujourd’hui, la société annonce que la technologie est testée en Nouvelle-Galles du Sud (NSW) et à Victoria qui abritent Sydney, Melbourne et plus de la moitié des 25 millions d’habitants de l’Australie. Genvis a déclaré que les essais sont menés sur un échantillon de volontaires. L’État d’Australie-Méridionale a commencé à tester une technologie similaire  (autre que celle de la société Genvis) le mois dernier. Suite à quoi, les défenseurs de la vie privée du monde entier ont lancé un avertissement concernant une éventuelle portée excessive de la surveillance.

Mise en garde de l’ONU

L’ONU met en garde contre un risque pour les droits de l’homme. La révélation que les États les plus peuplés d’Australie testent la reconnaissance faciale intervient quelques jours seulement après que l’ONU a averti que la technologie pourrait constituer un grave danger pour les droits de l’homme.

La police australienne exprime sont intérêt pour la reconnaissance faciale

Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a déclaré que les technologies basées sur l’IA, telles que la reconnaissance faciale, pourraient « avoir des effets négatifs, voire catastrophiques, si elles sont utilisées sans tenir suffisamment compte de la manière dont elles affectent les droits humains des personnes ». Certes, Bachelet n’a pas appelé à une interdiction totale de la technologie de reconnaissance faciale. Mais elle a déclaré que les gouvernements devraient cesser d’utiliser le balayage facial en temps réel jusqu’à ce qu’ils puissent prouver que la technologie était précise, non discriminatoire et conforme aux normes de confidentialité et de protection des données.

Assurer la sécurité

Outre la pandémie, les forces de police ont exprimé leur intérêt pour l’utilisation d’un logiciel de reconnaissance faciale, provoquant une réaction des groupes de défense des droits des hommes sur un ciblage potentiel des groupes minoritaires. Les défenseurs des droits ont averti que la technologie peut être biaisée. Des experts ont remis en question la fiabilité de la technologie de reconnaissance faciale en général, qui pourraient, disent-ils, être piratée pour donner de faux rapports de localisation. Ces experts s’interrogent également sur la limite de l’utilisation de la reconnaissance faciale.

Le gouvernement de l’Australie-Occidentale a déclaré qu’il interdisait à la police d’utiliser les données collectées par les logiciels liés au COVID-19 pour des questions non liées au COVID-19. La police de WA a par ailleurs déclaré avoir mis 97 000 personnes en quarantaine à domicile, en utilisant la reconnaissance faciale, sans incident.

Cet article Police australienne : un intérêt croissant pour la reconnaissance faciale a été publié sur LeBigData.fr.

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